Désormais c’est l’automne. Et Dédale aime à déambuler, deçà, delà, égrenant les feuillets d’archives, avec l’envie d’y donner vie. Comme un parfum de liberté qu’il s’agirait de préserver. C’est mon vice, ma bataille. Faudrait pas qu’elle s’en aille. J’ai donc échafaudé un plan …

 

D’abord, les visites vont reprendre avec des dates régulières. Histoire de se revoir. Histoire de flâner dans la ville et dans le temps. Histoire de se raconter la vie des gens.Et puis en février, Dédale sort l’artillerie lourde -les canons Krupp n’ont qu’à bien se tenir- : une trilogie sur la Commune de Paris (1871), dont on fêtera les 150 ans au printemps. Voilà le programme :

Épisode 1 : « Les illustres inconnus de la Butte aux Cailles »

Épisode 2 : « Belleville, le dernier bastion »

Épisode 3 : « Le crépuscule des idoles : les communards au Père Lachaise »

 

Chaque visite aura sa personnalité propre. Mais avouez, ce serait quand même dommage de louper un épisode …

Pour conclure, cette petite citation de Louis-Auguste Blanqui (1805-1881) : “Oui, Messieurs, c’est la guerre entre les riches et les pauvres: les riches l’ont voulu ainsi; ils sont en effet les agresseurs. Seulement ils considèrent comme une action néfaste le fait que les pauvres opposent une résistance. Ils diraient volontiers, en parlant du peuple: cet animal est si féroce qu’il se défend quand il est attaqué.
A bientôt sur nos lignes !
-Photo extraite du film “La Commune” de Peter Watkins-